Détail

Les aides en photovoltaïque en 2025 et 2026 : tout savoir pour optimiser votre projet

Introduction

Lorsque vous envisagez d’installer des panneaux solaires sur votre maison dans les Deux-Sèvres, il est essentiel de bien connaître les aides disponibles.

Elles peuvent significativement réduire votre investissement initial et améliorer la rentabilité de votre projet.

Cet article vous présente de manière complète et accessible toutes les aides actuelles (et à venir), ce qu’elles couvrent, leurs montants, leurs conditions, et comment elles ont évolué.

À la fin, vous saurez exactement sur quoi vous appuyer pour maximiser votre installation solaire !

Pourquoi bien connaître les dispositifs d'aide ?

 

Aujourd’hui, le contexte est clair : le prix de l’électricité continue d’augmenter, les installations solaires sont de plus en plus abordables, mais les aides publiques ont, elles, été revues à la baisse.

Pour un particulier, bien se renseigner sur les aides permet non seulement de mieux piloter son budget, mais aussi d’anticiper la rentabilité sur 5-10 ans.

Connaître les montants, les conditions et les dates de modification vous évite de mauvaises surprises (barème trop bas, prime non versée, TVA pleine…).

L’article suivant détaille les principaux dispositifs : la prime à l’autoconsommation, la TVA réduite, les tarifs de revente, la fiscalité, et une mention sur les aides locales.

Nous verrons aussi comment optimiser votre dossier d’aide.

La prime à l'autoconsommation photovoltaïque

 

Qu’est-ce que c’est et qui est éligible :

La prime à l’autoconsommation est une aide financière versée aux particuliers installant des panneaux solaires en autoconsommation (c’est-à-dire consommant leur propre production) avec éventuelle vente du surplus. Celle-ci est applicable sous conditions : installation sur un bâtiment, puissance inférieure à un seuil (100 kWc pour les particuliers), installation réalisée par un professionnel RGE, et raccordement au réseau.

 

Montants en 2025 :

Pour les dossiers dont la date complète de raccordement est au 4ᵉ trimestre 2025 (par exemple entre le 1er octobre 2025 et le 1er janvier 2026), la prime est de :

• jusqu’à ≤ 3 kWc : 80 €/kWc.

• jusqu’à ≤ 9 kWc : 80 €/kWc.

• jusqu’à ≤ 36 kWc : 160 €/kWc.

• jusqu’à ≤ 100 kWc : 80 €/kWc.

 

À titre d’exemple concret, pour une installation de 3 kWc, la prime s’élève à 3 × 80 = 240 €, soit une aide modeste mais réelle.

 

Évolution historique :

Il faut souligner que ces primes ont été beaucoup plus généreuses auparavant : par exemple, l’installation ≤ 3 kWc bénéficiait de 220 €/kWc avant la dernière révision.

Cette baisse s’inscrit dans une logique de recentrage des aides sur l’autoconsommation et non la revente.

 

Modalités de versement :

Pour les installations ≤ 9 kWc, la prime est versée en une seule fois, généralement un an après la mise en service.

Pour les installations > 9 kWc, le versement était échelonné (80 % la première année, puis 5 %/an pendant 4 ans).

La TVA réduite pour les installations photovoltaïques

 

Anciennes règles (jusqu’à 2024/2025) :

Jusqu’à récemment, une installation ≤ 3 kWc pouvait bénéficier d’une TVA réduite à 10 %, tandis que les installations >3 kWc et ≤ 9 kWc étaient taxées à 20 %.

 

Nouveau cadre à partir de fin 2025 :

À partir du 1er octobre 2025, les installations photovoltaïques en autoconsommation d’une puissance ≤ 9 kWc pourront bénéficier d’un taux de TVA réduit à 5,5 % mais sous certaines conditions.

Pour bénéficier de ce taux, plusieurs conditions doivent être respectées :

  • L’installation doit être réalisée par un professionnel RGE.

  • Le logement doit avoir plus de deux ans d’ancienneté.

  • Pour les installations >3 kWc, il est désormais demandé d’intégrer un système de gestion d’énergie (EMS) ou un dispositif de stockage.

  • Les panneaux doivent respecter un certain bilan carbone ou teneur en métaux lourds, selon le marquage PPE2 V2

En pratique, cette mesure offre un avantage concret : sur une installation de 9 kWc, passer de TVA à 20 % à TVA à 5,5 % représente une économie d’environ 1 295 € sur la TVA.

Les tarifs d'achat ( obligation d'achat )

 

Quand vous produisez de l’électricité avec vos panneaux solaires, la partie que vous ne consommez pas peut être revendue au réseau.

C’est ce qu’on appelle la vente du surplus, via un contrat d’obligation d’achat signé avec EDF OA ou un autre opérateur agréé.

Ce contrat, valable 20 ans, garantit un tarif fixe déterminé par arrêté gouvernemental.

En 2025, le tarif de revente du surplus pour les installations ≤ 9 kWc est tombé à 0,04 €/kWh.

Autrement dit, 1 000 kWh revendus ne rapportent que 40 €, alors que les consommer soi-même permet d’économiser environ 200 € (sur la base d’un prix de 0,20 €/kWh).

C’est pourquoi la vente du surplus ne doit plus être vue comme une source de revenu, mais simplement comme un moyen de valoriser le petit excédent d’énergie non consommé.

 

Il existe aussi la vente totale, où toute la production est injectée sur le réseau.

Ce modèle, autrefois très intéressant, ne l’est plus aujourd’hui : avec des tarifs passés de plus de 0,50 €/kWh en 2010 à environ 0,13 €/kWh ces dernières années, la rentabilité de l’autoconsommation est désormais bien supérieure.

 

Concrètement, pour une maison équipée de 6 kWc, la vente totale rapporte environ 900 € par an, alors qu’une autoconsommation bien optimisée peut générer 1 200 € d’économies.

Le message est clair : revendre son surplus, oui mais tout revendre, non.

En 2025, le photovoltaïque est avant tout un outil pour réduire sa facture, pas pour produire de l’électricité à but commercial.

Fiscalité : exonérations et imposition des revenus photovoltaïques

 

Pendant longtemps, les particuliers qui possédaient une petite installation solaire bénéficiaient d’une exonération totale d’impôt sur les revenus issus de la revente d’électricité.

Ce n’est plus le cas pour tout le monde aujourd’hui.

En 2025, le régime fiscal dépend désormais de la puissance installée et du type de contrat.

Les installations d’une puissance inférieure ou égale à 3 kWc peuvent encore bénéficier d’une exonération d’impôt sur le revenu, mais uniquement si elles respectent trois conditions :

  • L’installation est raccordée en deux points de livraison maximum (c’est-à-dire deux compteurs électriques au plus)

 

  • L’électricité produite n’est pas utilisée à des fins professionnelles

 

  • Le producteur est un particulier et non une entreprise.

 

Dans ce cas, les revenus issus de la revente du surplus (ou de la vente totale) ne sont pas imposables.

Cette règle concerne donc surtout les petites installations domestiques sur des résidences principales.

En revanche, pour toutes les installations supérieures à 3 kWc, les revenus tirés de la revente d’électricité sont désormais imposables.

Ils entrent dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), et sont soumis au régime micro-BIC (si les recettes ne dépassent pas 77 700 € par an) ou au régime réel simplifié au-delà de ce seuil.

Cela signifie qu’un particulier qui revend, par exemple, 150 € d’électricité par an à EDF OA devra les déclarer comme revenus commerciaux, même si le montant reste symbolique.

Cette réforme met fin à l’exonération généralisée qui existait encore il y a quelques années.

Désormais, seule une petite installation résidentielle ≤ 3 kWc peut encore profiter d’un régime fiscal allégé, les autres étant intégrées à la fiscalité classique.

En résumé, si votre installation est de petite puissance, vous n’avez rien à déclarer.

Mais au-delà, il faut simplement signaler les montants perçus à l’administration, comme tout revenu accessoire, une formalité simple, mais à ne pas négliger.

Autres dispositifs et aides territoriales

 

De nombreuses personnes pensent encore qu’il existe des aides locales importantes pour installer des panneaux solaires, mais en réalité, ces dispositifs sont devenus très rares pour les particuliers.

La majorité des subventions locales concernent aujourd’hui les collectivités, les bâtiments publics, ou encore les projets d’autoconsommation collective.

Dans le secteur résidentiel, la plupart des foyers doivent désormais s’appuyer uniquement sur les aides nationales : la prime à l’autoconsommation, la TVA réduite, et le tarif d’achat du surplus.

Ces trois leviers constituent l’essentiel des dispositifs d’aide existants en 2025.

Certaines communes, intercommunalités ou départements peuvent ponctuellement proposer des coups de pouce supplémentaires : une subvention directe, un prêt à taux zéro local, ou un chèque énergie bonifié.

Mais ces dispositifs sont très variables selon les territoires et souvent limités dans le temps ou les budgets.

Par exemple, certaines collectivités régionales ont déjà accordé des aides pouvant aller jusqu’à 1 000 €, mais uniquement pour les premières demandes ou pour des projets groupés d’énergie solaire.

En revanche, il faut savoir que MaPrimeRénov’, la principale aide à la rénovation énergétique, ne concerne pas les panneaux photovoltaïques destinés à produire de l’électricité. Elle s’applique uniquement au solaire thermique, c’est-à-dire aux systèmes qui produisent de la chaleur (chauffe-eau solaire, par exemple).

Autrement dit, le meilleur moyen d’optimiser votre projet reste de combiner intelligemment les aides nationales et d’augmenter votre taux d’autoconsommation.

C’est là que se joue la rentabilité réelle d’une installation solaire en 2025.

Conclusion

 

En 2025, les aides pour le photovoltaïque existent toujours, mais elles ont évolué. Les grandes subventions d’autrefois ont laissé place à des dispositifs plus ciblés, pensés pour encourager l’autoconsommation plutôt que la revente d’électricité.

 

Aujourd’hui, une installation solaire rentable repose sur trois piliers :

 

  • La prime à l’autoconsommation, qui aide à réduire le coût d’investissement.

 

  • La TVA réduite à 5,5 %, qui allège le budget pour les installations ≤ 9 kWc respectant les critères techniques.

 

  • Le tarif de revente, qui permet de valoriser le petit surplus non consommé.

 

La fiscalité s’est également précisée : seules les installations de moins de 3 kWc restent totalement exonérées d’impôt, tandis que les autres doivent déclarer leurs revenus dans la catégorie BIC. Quant aux aides locales, elles sont rares, ponctuelles, et ne doivent pas être le moteur d’un projet.

 

Le message à retenir est simple : le solaire n’est plus un placement financier, c’est un levier d’indépendance énergétique.

Autoconsommer, c’est produire sa propre électricité, alléger sa facture, et se protéger durablement contre les hausses du prix de l’énergie.

Chez ROY HABITAT, nous accompagnons chaque projet solaire dans cette logique : des installations locales, fiables, dimensionnées sur mesure et pensées pour maximiser vos économies à long terme.

Grâce à notre simulateur solaire en ligne, vous pouvez estimer votre production et vos aides en quelques minutes, puis bénéficier d’un accompagnement personnalisé dans les Deux-Sèvres pour concrétiser votre projet en toute sérénité !

 

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